Le Défi Métropolitain et moi

La première fois que je me suis inscrite au Défi Métropolitain c’était en 2012. À cette époque, je ne connaissais même pas la différence entre le vélo de route et le vélo de montagne. Alors, je me suis présentée au défi avec mon vieux vélo de montagne! Je me disais qu’au pire j’allais juste travailler plus fort que les autres.

Ma première participation

Lors de ma première participation, je m’étais inscrite au 50 km et je n’avais jamais fait de longue distance de ma vie ni ne m’étais pas entraîner spécifiquement pour cet événement. À cette époque, je connaissais l’effet d’être attirée dans le sillon de la personne devant soi mais on ne l’a pas réellement mis en application! Après la pause dîner, on a rapidement repris la route et là les cuisses se sont mises à brûler, à cramper pendant près de 30 minutes. C’était franchement désagréable, j’en aurais pleurée! Somme toute, ça s’est bien finit et j’étais fière d’avoir complété le défi métropolitain. J’ai aussi appris que pour bien se préparer il fallait s’entraîner à faire du vélo, prendre un bon déjeuner, avoir des collations pendant le trajet et bien s’hydrater.

Ma deuxième participation

À ma deuxième participation du défi métropolitain, en 2014, j’étais un peu mieux « préparée ». J’avais fait seulement quelques longues distances allant de 20 à 40 km avant l’événement et j’avais surtout changé de vélo! Le défi s’était bien déroulé, j’avais choisi la distance de 75 km me disant qu’avec un meilleur vélo ce ne serait pas si pire. C’est à cet événement que j’ai découvert ce que c’était d’être clippée au vélo quand j’ai voulu m’arrêter avant de « déclipper »! S’en est suivi une chute des plus banales où seul mon égo a été blessé. 😉


Cette fois-là, ce n’étaient pas les douleurs aux cuisses dont je souffrais mais plutôt celles aux fesses! Je ne supportais plus d’être assise lors des derniers kilomètres. Arrivée à la maison en après-midi, j’étais brûlée et zéro fonctionnelle pour le reste de la journée!

Ma troisième participation

Suite à cela, 5 années ont passé et en 2019, je me suis réinscrite pour une troisième fois. Cette édition a été beaucoup mieux préparée. Dès le mois de mars, je m’étais mise à m’entraîner sur le vélo stationnaire 2 à 3 fois semaines, alternant intervalles et longues distances. Lorsque la météo l’a permis, je suis allée faire des longues distances sur route. Ma préparation physique n’avait rien de comparable aux deux dernières éditions. Ce qui fait que l’expérience a été totalement différente. C’était agréable!

J’ai pu admirer les paysages au lieu de simplement focusser sur la distance qu’il restait. Et je ne passais pas mon temps à me demander « quand est-ce que ça allait finir ». J’ai eu la chance de rouler en petit peloton où on atteignait une vitesse de croisière d’environ 30 km/hre sans avoir l’impression de forcer. C’était géniale!

Je n’étais pas complètement exténuée après l’événement, juste une petite fatigue. J’ai pu profiter du reste de l’après-midi au lieu de faire la sieste comme en 2014! Et aucune douleur n’a été ressenti. Un vrai charme.  Ça m’a fait apprécier d’avantage le vélo. Tellement que le reste de l’été, j’ai fait plusieurs autres sorties toutes aussi agréables et les distances à parcourir ne me faisaient plus autant peur.

Ce que j’aime du défi métropolitain c’est que c’est un défi avec soi-même. Pas de temps, pas de stress, que du bonheur, être bien encadrée et accompagnée de personnes formidables!

Aurais-tu envie de relever ce genre de défi? Es-tu inquiet de pouvoir y arriver? D’un côté, dis-toi que ça ne pourra pas être pire que mon édition 2012! Celui où je n’étais pas préparée et muni d’un vélo de montagne! Ensuite, avec une bonne préparation physique et spécifique au vélo préparé par l’un de nos kinésiologues, tu pourrais t’entraîner adéquatement. Finalement, tu peux choisir la distance qui te convient pour commencer entre 50, 75, 100 ou 150 km.

Véronique Gagné
Kinésiologue