L’entraînement lui permet de s’accrocher à quelque chose de positif.
L’entraînement pour éviter la dépression et retrouver l’équilibre dans sa vie.
En septembre 2018, la vie de Louise, 71 ans, a basculé suite au diagnostique d’Alzheimer de son mari et de l’hospitalisation de ce dernier. Le couple venait tout juste de déménager et Louise s’est retrouvée soudainement avec une charge importante de nouvelles responsabilités. Son mari ne pouvait plus rester seul, il fallait s’installer dans la nouvelle maison, gérer les rendez-vous médicaux, tenir la maison en ordre, s’occuper seule des commissions, etc…
Avant cet automne là, Louise avait toujours été active, elle marchait, faisait du vélo et profitait pleinement de sa retraite. C’était fini. Des mois plus tard, elle était épuisée, et se demandait si « ça allait être ça le reste de ma vie… » Elle sentait qu’elle se dirigeait tout droit vers la dépression si elle ne se prenait pas en main.
Un matin de mai 2019, une infirmière du CLSC lui a mentionné que ça lui ferait un grand bien de bouger, de prendre du temps pour elle. D’ailleurs, Louise y pensait mais comment trouver LA bonne personne pour l’aider. En fait, des entraîneurs, il y en a partout, ils s’annoncent mais sont-ils vraiment bons. Comment savoir si on peut leur faire confiance? De plus, elle ne pouvait pas quitter son mari pour se rendre dans un centre de conditionnement. Donc l’infirmière lui a alors parlé de Kinéden et de son propre entraîneur, Franz. La journée même elle nous contactait!
La première rencontre
Lors de la rencontre d’évaluation, Franz et elle ont discuté de ses objectifs qui étaient très clairs : se remettre en forme pour augmenter son niveau d’énergie et améliorer sa santé puisqu’elle est atteinte de la maladie de Crohn. Au cours des années, elle a été opérée à 2 reprises et on lui a retiré 9 pieds d’intestin. Elle a été hospitalisée et a dû passer 2 mois en hyperalimentation.
Lorsqu’elle est en crise, elle passe des jours à manger que du pain blanc, du beurre d’arachide ou des grill-cheese, le temps que la douleur et les symptômes passent. Franz lui a parlé du Défi 30 jours Végé, Happy & Fit de Natalie qui s’occupe du volet nutrition de Kinéden.
La nutrition
Louise était sceptique. Elle avait déjà rencontré plusieurs diététiciennes qui lui donnaient des « cours » sur la nutrition et lui parlaient du nombre de gramme qu’elle devrait manger de tel aliment… bref une approche impersonnelle qui ne lui convenait pas.
L’approche de Natalie a été graduelle, elle lui a permis de rééduquer son système digestif et maintenant, elle n’a plus le ventre enflé ni de douleur. Elle n’est pas guérie de la maladie mais au moins elle n’en ressent plus les symptômes.
« Pour avoir rencontré plusieurs diététiciennes par le passé, Natalie, elle connait son affaire ! »
Après le défi, elle m’a dit à quel point elle était heureuse d’y avoir participé et que cela avait changé sa vie. Elle pouvait maintenant manger des aliments comme des framboises et des pois chiches qu’elle fuyait depuis des années. « La dernière fois que j’ai mangé une framboise c’était en 1972! »
L’ascension du Mont-Tremblant
Louise avait vu notre annonce concernant la randonnée pédestre annuelle et Franz lui a mentionné qu’elle serait capable de la faire. « Il semblait tellement confiant que ça m’a donné des ailes, c’est devenu ma motivation. J’avais un but dans mes entraînements, ce défi était nécessaire pour moi ».
Au cours de l’été, elle est allée faire plusieurs randonnées préparatoires à Oka et Prévost.
Le jour J, elle était à la fois impressionnée d’être là et inquiète puisque la moyenne d’âge du groupe était de 40 ans. À 71 ans, elle avait peur de retarder le groupe! L’amie qui l’accompagnait a vite fait de la ramener à leur objectif qui était de se rendre au sommet et qu’elles n’allaient pas se laisser distraire par rien d’autre! Après tout, elles n’étaient pas là pour faire la compétition mais plutôt pour relever un défi personnel.
Les derniers mètres de l’ascension furent ardus. Franz était à ses côtés pour la supporter et l’encourager. Rendue au sommet, « ça m’a touchée! » me dit-elle avec beaucoup d’émotion dans la voix. « C’était une réussite dont j’avais besoin. Ça fait du bien d’avoir des réussites de temps en temps. »
Même après 3 heures de randonné, elle a réalisé qu’elle n’était pas aussi fatiguée et que le retour serait moins difficile qu’elle l’avait appréhendé.
L’entraînement est un cadeau à se faire
Depuis bientôt 1 an, elle s’entraîne une fois par semaine avec Franz. Il lui a permis de connaître et de repousser ses limites. Elle aime son professionnalisme, son approche et le respect de ses attentes.
L’entraînement est arrivé dans sa vie comme « une bouffée d’air frais dans cette forêt noire. Au moment où j’avais trop de choses à gérer, où ça pétait de partout. » À chaque semaine, ses séances sont une lumière dans sa vie et lui permettent de s’accrocher à quelque chose de positif. S’entraîner, elle le voit comme un cadeau qu’elle se fait. « Cette heure-là m’appartient, c’est ma récompense et ça me permet de continuer d’avancer. » Louise de Laval.